Steves Hounkponou

Moussa Camara – l’interview exclusive

Interview de Moussa Camara par Steves Hounkponou

Moussa Camara – l’interview exclusive

Aujourd’hui, je reçois une personne qui est hyper inspirante, qui s’appelle Moussa Camara. Notez son nom :  le président fondateur des déterminés. Il est également chevalier de l’Ordre national du Mérite. Oui, oui, vous ne rêvez pas et je vous invite vraiment à rester jusqu’à la fin. Parce qu’à la fin, il y a vraiment la pépite que vous ne manquerez pas. Moussa Camara Merci d’être là.

Steves

Bienvenue à toi Moussa Camara, pour cet interview et merci d’être là

Moussa Camara

Merci pour ton invitation.

Steves

C’est un plaisir.

Steves

Ecoute Moussa, j’aimerais bien que tu me parles un petit peu de toi. Donc pour ceux qui ne connaissent pas Moussa, c’est le président fondateur des déterminés que tu me parles de Moussa le Moussa en fait avant ses quatorze ans. Qui es tu ? D’où viens tu ? Où est ce que tu as grandi ? Et peut être qu’elle était. Je sais que ça remonte à loin. Quatorze ans, mais quel était ton rêve ? Qu’est ce que tu voulais faire avant ? Avant ces quatorze ans là ?

Moussa Camara

Ben moi à l’époque, souvent on me posait la question de ce que je voulais faire. Quand j’étais plus jeune, je voulais être maçon. C’est pas un rêve fou, mais moi c’est quelque chose qui me passionnait. Le fait d’être à la direction de la construction de maison et ma propre maison. J’avais ce rêve là quand j’étais plus jeune. C’est pas un rêve extraordinaire, mais bon, j’étais quelqu’un d’assez active, j’aimais participer à ce qui se passait autour de moi. J’étais force de proposition des jeunes. Je me rappelle à l’époque en fait, que le côté entrepreneur, il était déjà là à l’époque. Il y avait des brocantes, on récupérer toute l’année, des choses qu’on récoltait, qu’on collecter, des vélos qu’on réparait tout, etc. Et on les revendait à la brocante. C’était une forme d’entrepreneuriat tout petit déjà. Comment faire si on partait pas en vacances quand on était jeune et tout ? Famille nombreuse, tu connais ? Ouais ben finalement pendant les vacances, il fallait s’occuper oui, mais moi j’essayais de m’occuper avec mes potes, on trouvait des idées et je me rappelle le premier premier, premier chantier qu’on a fait sur ces jeunes. On était parti rendre fou notre bailleur social. Pour qu’on puisse nous donner un chantier et on. A commencé à repeindre les bas d’immeuble, ratisser le terrain de foot et tout, cetera. Et ça, c’était à quatorze ans, pendant les vacances d’été, et on a eu notre première. Notre premier salaire, c’était 500 francs à l’époque. Le Scala, je ne sais pas, c’était pas du connaitre ça.

Steves

J’ai pas connu ça parce que moi j’étais au Bénin quand je suis arrivé là. Tu as quel âge Moussa ?

Moussa Camara

Moi j’ai 36 ans.

Steves

On a à peu près le même âge. Moi j’ai 38 ans, mais moi j’étais au Bénin et quand je suis arrivé, moi je suis arrivé à quatorze ans.

C’est exactement le qui est là. Écoutez, c’est super fort. Moi j’ai pas connu ça parce que j’étais malade. En bref, je suis venu en centre de formation après T’es malade ou j’ai pas connu tout ça ? Mais écoute, je trouve ça super que tu puisses te lancer dès le début et alors ? Je ne veux pas spolier les gens. Mais tu parles des maçons, moi je trouve que c’est génial parce qu’en gros c’est ce que tu fais aujourd’hui, parce que tu construis. Me dis pas tu veux, tu me dis après en fait tu construis aussi quelque chose vu que ce que tu fais avec les chefs d’entreprise, les entrepreneurs sont en fait les maçons. En fait si t’es en train de construire ça, ok. Donc en fait après qu’est ce que tu as fait en fait après ces quatorze ans quel est ton parcours ? J’aimerais savoir le parcours avant de devenir, avant de lancer les déterminés.

Moussa Camara

Le parcours avant de lancer des jeunes entre les cours et mes missions à côté, je profitais et je profitais de ma jeunesse on va dire. Tout cas, c’était pas les vacances. Bon, on était au quartier avec mes potes et on rêvait de changer le monde à notre manière en tout cas changer notre monde à nous. Et c’est intéressant. Mais c’était les belles périodes de ma vie. Après mon bac, mon brevet, j’ai décidé de faire un bac pro, mais là, plus un truc qui me parlait parce que après ça, entre temps, quand c’était les vacances, avant l’âge de seize 17 ans, 18 ans ont commencé à faire des petites missions d’intérim qui ont AS. Nous avons gagné un peu d’argent. C’est c’était pour alléger les dépenses de la famille, préparer la rentrée, peut être un peu autour. Plus on grandissait, on avait d’autres besoins et tout. Et en fait j’avais fait un stage dans une mission d’intérim, dans un dans un truc de logistique, une boite de logistique du trois.

Et ça m’avait plu en fait, le travail, les cetera. Et après mon bébé, j’ai décidé de faire un bac pro logistique. Là, c’était par choix, c’était par choix, parce que je. Parce que ça m’intéressait vraiment, etc. Et du coup j’ai fait deux ans de bac professionnel en même temps, j’ai fait des stages dans des entreprises, dans parfois des grandes entreprises où j’ai appris la logistique, ce qui rentrait et ce qui sortait, etc. Super intéressant. Et après mon après avoir fini mes études, mon bac professionnel, je me retrouve à réfléchir Qu’est ce que je vais faire ?

Steves

Ok.

Moussa Camara

Et à ce moment là, je fais une rencontre un peu déterminante dans ma vie professionnelle on va dire. Et je rencontre un technicien qui va installer des box internet. C’était en 2006 2007, ok. Et en 2006 2007, c’était l’année où on commençait vraiment à mettre internet Chez tous les Français quoi. Il y avait trois groupes à l’époque, c’était que France Télécom, France Télécom qui est devenue Orange après Bouygues Telecom avec Alice, il y a eu neuf Télécom. Avant SFR, c’était même pas mal et c’était tout. Je ne sais même pas si je peux les citer, mais je parle.

C’est toutes ces boites en plus dans les télécoms et l’informatique qui se sont installées où ils vont proposer des offres internet à installer. Donc internet, à l’époque, tout le monde n’avait pas internet chez lui. Deux fois, on est allé dans les services sur internet, c’était pour aller sur internet. C’était pas accessible comme ça, accessible aujourd’hui. Et moi, je rencontre un technicien qui avait installé internet chez un client. Il me demande l’adresse. Je suis en voiture et tout à Cergy et je l’accompagne. Et comme il n’avait pas Waze.

Steves

Je me souviens de ça.

Moussa Camara

C’est très compliqué, c’est un nouveau quartier. Donc je l’accompagne et je m’arrête et je vois que c’est un jeune comme lui. Donc je me pose des questions. Je C’est bien ce que tu fais, C’est quoi exactement ? Il m’explique un peu tout. Il me dit Tu as en plus dans l’entreprise dans laquelle je suis il recherche à font des techniciens. Si t’as le permis, même si tu ne connais pas, ils vont apprendre et ils vont te former. Chaque numéro appelle les. Et en gros, je veux rendre service. Il m’a donné le numéro de son agence pour nous rendre service. Donc j’appelle. Je lui dis même pas, je ne sais pas. Partout j’appelle l’entreprise, j’ai un zéro, un, je ne sais plus combien et tout, et cetera. Et j’appelle et je dis voilà, j’ai rencontré un de vos techniciens et tout aujourd’hui, il m’a dit que vous cherchiez des gens à recruter. Moi j’ai le permis, je suis disponible, je travaille pas, je viens de finir mes études.

Moussa Camara

Est ce que c’est vrai ? On cherche. Est ce que vous êtes disponible demain à 7 h pour venir à Rue Lecourbe dans le 15ᵉ pour qu’on fasse un rendez vous ? Ok, Donc si on fait le rendez vous tout de suite, demain je vais dans le 15ᵉ mois jusqu’à Cergy, dans le 15ᵉ à 7 h du matin. On boit un café à un angle de la rue Lecourbe, mais je discute avec le responsable de l’agence. Il me dit Moi, je ne cherche pas forcément des techniciens à recruter. Par contre, je cherche des gens qui ont des entreprises à qui je peux refiler une partie du contrat. Ok en sous traitance. Ok. Et il m’explique tout ça et tout. Et moi comme ça, je suis un peu déçu parce que tu m’as demandé qui me recrute en vrai. Je voulais qu’il me recrute, mais en fait, le fait qu’il ne m’a pas recruté et qu’il me propose de me mettre à mon compte, que ça veut dire créer une entreprise alors que moi j’ai pas forcément de références pour créer une entreprise.

J’ai personne autour de moi qui sait le faire. Mais en rentrant je parlais avec quelques amis et surtout voilà, j’ai fait un rendez vous, on a réussi à discuter avec le responsable d’agence. Le truc positif, c’est qu’il veut nous donner du boulot. Par contre il va monter une boite mais après j’ai un ami à moi. Il me dit mais pourquoi tu vas voir untel ? C’est mon voisin qui était qui travaille à la chambre de commerce des métiers là. Et lui il va tomber dans un monde de ta boite, C’est vite fait de monter une boite et quand je vais le voir à 18 h et tout après après son boulot, il me dit oui et je lui explique que je viens d’obtenir quelqu’un, de faire un rendez vous. On m’a filé un contrat mais derrière faut monter une boite. Mais il m’a dit Moussa, il m’a dit t’as le plus dur. Il me regarde et me dit Ah le plus dur ! Et il me dit les gens, généralement ils créent leur boite, ils vont chercher des contrats, toi t’as le contrat avant même de créer ta boite.

Donc il me dit il faut le faire. Et il m’aide à faire les démarches aujourd’hui. Maintenant, je crois que je ne suis pas dans des plateformes. Tu crées ta boite.

Steves

Alors c’est pas comme ça maintenant.

Moussa Camara

Quand il fallait aller au tribunal de commerce, il fallait déposer son capital à la préfecture, il fallait ouvrir un compte à la banque, fallait déposer des statuts officiels pour dire que la boite avec les crédits, fallait faire tout un tas de démarches.

Moussa Camara

Tout ce que j’ai fait et j’ai déjà rien que ça pour créer une boite. Déjà il fallait vraiment être motivé. Tu sais, ça prend père un jour ou deux, ça me prend de trois semaines, quatre semaines, peut être un mois, le temps d’avoir les rendez vous, des trucs, etc. Donc le temps passe.

Steves

Ce que je retiens, la leçon numéro un, c’est que n’hésitez pas à parler de vos projets, à vos. Votre entourage ne dit pas qu’on va voler vos projets. Le fait que Moussa a parlé de son projet à ses amis nous fait prendre conscience qu’il avait une personne à la chambre de commerce et ça l’a aidé dans son projet. Donc parlez en. Ce n’est pas grave, c’est vos idées, personne vous les volera.

Moussa Camara

C’est ça ? Il faut en parler de façon. Quoi qu’il arrive. Moi, j’avais rien à perdre en fait. C’était une opportunité qui arrivait. Je m’attendais pas. En vrai, j’aurais pu ne pas. Jamais, ne jamais avoir eu cette opportunité. Je l’ai eue, J’ai réussi à la saisir. Et en gros, quand je fais toutes les démarches, j’arrive au tribunal de commerce.

Moussa Camara

Que j’ai eu au greffe. J’arrive avec mon extrait de K-Bis. Le K-bis, c’est l’officialisation de ta boite qui est vraiment créée, quoi. C’est la carte d’identité. C’est comme si tu sors avec ton passeport. Avec ça tu peux voyager. Et le jour où j’ai eu ça, je suis content. Je retourne voir l’entreprise avec mon ami, son gardien et je suis prêt. J’ai l’assurance, je suis rassuré. Ma boite à son K-Bis, j’ai tout ce qu’il faut, le compte en banque, etc. J’arrive et le jour où j’arrive pour leur dire que je suis prêt, si vous avez des besoins, je suis là bas. Le responsable de l’agence qui m’avait reçu en me disant que ok, il s’était fait virer de la veille.

Steves

Non ? Pourtant après tu gardes le contact avec lui. Pendant tout ce temps.

Moussa Camara

Il s’est fait virer la veille, même lui, il savait qu’il allait se faire virer. Aucun signal, rien.

Steves

Et là, comment tu fais ?

Moussa Camara

Ben comment je fais ? Ils me disent ouais, je sais pas ce que vous avez avec lui, nous on n’est pas au courant, etc. Cetera. C’est la merde, la signature du responsable, on peut rien faire et cetera. Et moi je lâche pas l’affaire, je leur dis regardez, j’ai fait ça. Ça aussi cela met tellement dans le besoin parce qu’il venait de taper un gros contrat avec trois gros opérateurs, donc il leur fallait des tests pour pouvoir délivrer. A la fin, je parle avec celui là qui a pris l’intérim. Ok, qu’est ce que tu as vu avec lui ? Je lui explique ce que j’ai vu avec lui et il me dit Ok, t’es prêt ? Tu sais travailler ? J’ai dit je connais pas le boulot. Il me dit Bon, demain, tiens, prends le numéro de mécanicien, tu vas passer trois jours avec lui, si tu es bon, on te donne le contrat. Voilà. Donc du coup, le lendemain, j’appelle, il appelle son technicien, on se plug avec ton technicien, etc.

Et le gars il était super cool, etc. Et il m’explique le boulot, tu vois. Et en plus certains jeunes comme moi, le gars était cool, il m’explique bien le boulot, puis cinq ou six clients en trois quatre jours ok, mais en gros je comprends rien. Je comprends tellement que ce contrat, même quand il m’expliquait des trucs et tout. Je comprends que c’était du moisi et lui comme il était dans le speed et tout, tu vois j’ai fauté, c’est pas ça moi Ok m’a validé auprès de sa hiérarchie mais bon, je commençais un peu à comprendre comment préfigurer une box, comment rentrer dans l’interface, comment installer internet chez les clients, comment voir s’il y a l’ADSL à l’arrivée ? Elle est pas arrivée. Comme tu vois tout ça, je commençais à comprendre.

Steves

Ce que tu veux dire et quand tu comprends tu sais pas de quoi ils parlent, mais ils sont là et fond dans leur métier.

Moussa Camara

Il était vraiment pro dans son truc et moi j’arrive, je suis là, je dois le suis. Je dois comprendre un nouveau métier que je maîtrisais pas du tout, que je connaissais pas. J’essayais de comprendre. C’est comme si j’avais jamais vu ce que je faisais, que je comprenais pas du tout, c’est à dire sur le terrain. J’ai appris en réalité sur le terrain en faisant un truc que je maîtrisais pas, que je connaissais pas avec trois jours de formation et après au bout de un mois, de 2 h à 1 h, je suis passé d’intervention à 30/40 minutes en cinq minutes, je suis installé, ok. Bref, ça a été la première entreprise. C’est comme ça que j’ai eu le pied à l’étrier. En 2006 2007, j’ai créé ma boite. Je suis rentré un peu dans les détails pour t’expliquer un peu la complexité du truc. Mais le truc que j’avais dans tout ça, ça a été cette énergie, cette dalle là, cette détermination que j’appelais parce qu’en vrai de vrai, l’entrepreneuriat, je connaissais pas.

Oui, le domaine dans lequel j’étais, je connaissais pas du tout. Le seul truc que j’avais, j’étais motivé. Ok, j’étais extrêmement motivé et je baissez pas les bras. C’est à dire, même si je comprenais pas, j’allais me casser la tête pour trouver la solution. Trouver la solution et arriver au bout du truc. Et c’est ça en fait les Déterminés ça commence par ça.

Et c’est ça en fait l’état d’esprit d’un entrepreneur qui n’a pas les compétences, qui sait pas dans quel secteur d’activité va travailler, mais en vrai, en vrai, avec réflexion au travail, il baisse pas les bras. J’ai dû trouver des solutions. Ben il arrive à se débrouiller, trouver des solutions. Et moi ça a été l’une des meilleures formations parce que je suis passé le technicien dans le 61 à Finalement j’ai fini chez les clients VIP. OK parce que je faisais partie des top trois techniciens de la boite en Ile de France, par la rapidité, par la qualité et l’intervention.

Moussa Camara

De toute façon, avec un nom, c’est toujours bon parce qu’en même temps je faisais du social mais en même temps je faisais mon boulot. Oui, mais en même temps voilà, c’était quand je portais les mêmes costumes, interventions relous et j’allais au bout comme ça.

Steves

Mais combien de temps pour que tu passes ? Combien de temps tu galères avant d’être dans les tops VIP ?

Moussa Camara

Si ça allait vite parce que j’ai fait tous les endroits les plus compliqués en fait on va dire en 8 mois je suis passé des pires endroits aux endroits VIP de la capitale.

Steves

Je retiens la leçon numéro deux, donc du coup, privilégier la difficulté à la facilité. En fait, il y a des gens qui veulent tout, tout de suite. Quand tu veux la facilité, demain tu vas galérer, tu auras des difficultés, alors que si tu privilégies la difficulté, en fait ça va payer en fait. Peut être dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, mais aller voir les choses les plus difficiles et après ce sera beaucoup plus facile pour vous. Merci pour cette deuxième leçon que je retiens du coup. Après du coup tu as lancé pour l’association c’est ça ?

Moussa Camara

Oui, ça a été en fait la suite logique. Et après 2013, je mesure en réalité ce qu’il faut prévoir, ce qu’il faudrait faire en France. Je vois beaucoup d’actions autour de l’événement, autour du sport, autour du social, autour de l’animation, autour de plein de choses comme ça. Mais il y a très peu d’actions autour du développement économique dans les quartiers et je me dis que ça, ça peut être un vrai levier. Parce qu’en fait, si les gens travaillent à juste titre, parce qu’ils ont beaucoup travaillé, ils ont les diplômes nécessaires, ils travaillent dans des postes à responsabilité. Ça va créer une dynamique, ça va donner des exemples. S’il y a des gens qui créent des boites et qui réussissent leur boite et que leur boite soit pérenne au bout de trois ans, ce qui n’était pas le cas avant. Et quand une boite se crée dans certains quartiers, au bout de trois ans, 50 % des boites fermées pour plusieurs raisons le manque de réseau, le manque de moyens financiers, le manque de structuration, pas d’accompagnement.

Et du coup, je me suis dit là il y a un vrai levier à faire et un vrai truc à développer. Et de là, en fait, je me rends compte que il y a un trou dans la raquette qui manque. Donc il y a un écosystème économique qui est assez riche en France. À côté de ça, il y a des entrepreneurs qui veulent se lancer mais qui n’ont pas les opportunités. Et je me suis dit comment peut être ce chaînon manquant à la chaîne de valeur de la création d’entreprise ? Hyper bien. C’est là où je me dis il faut qu’on crée un projet autour de ça. Et c’est là que l’idée des déterminés comme ça a germé, etc. Et pour faire ça, mais je ne voulais pas le faire en vase clos dans mon côté, seul avec des entrepreneurs qu’on allait accompagner et qu’on avait espéré que quelqu’un nous tende la main. Oui, je ne voulais pas faire ça. Je voulais directement faire en sorte qu’avoir un réseau économique puissant pour pouvoir faire ça par la suite.

Et quand j’ai rencontré les écosystèmes, on ouvre pas la porte. Personne ne me connaît, personne me donne l’heure.

Steves

Comment as développer ton réseau ?

Moussa Camara

La maison, la mairie, même à Cergy. J’avais un réseau au niveau de ma ville. Mais je voulais aller plus loin, je parle de développement économique, de trucs essentiels, je parle des trucs importants et à l’époque, c’était mieux de financer du social, c’était mieux de financer des événements, du sportif, des tournois et tout, et cetera. Ça, là dessus, il y avait les moyens. Ok, c’est un peu la politique qu’il y avait à l’époque.

Tu t’intéresses dans les quartiers au développement économique. Si ça ne faisait pas rêver, si je parle de ça il y a sept ou huit ans, tu vois. Et pourtant il y avait quelques actions ici ou là, mais il n’y avait pas d’actions massives. Et en quelques années, aujourd’hui, c’est devenu la norme. Et c’est ça qui est bien moi. Le combat, au delà des déterminés, c’est que finalement, la question économique dans certains territoires, ça soit dans les quartiers populaires ou dans les milieux ruraux, c’est devenu la norme. C’est qu’aujourd’hui il y a des programmes positifs, il y a des choses qui vont dans ce sens là, alors qu’avant ce n’était pas aussi simple. Donc nous, moi, quand je veux parler de ça, au début, que des portes qui se ferme. Les gens me connaissent pas, c’est compliqué de rencontrer. Je rêve de rencontrer le chef d’entreprise mais j’ai pas les réseaux aujourd’hui parce que en fait j’ai pas le temps.

Bien sûr tu as mais c’est le travail ici, ça me fait rire, mais en même temps, c’est le travail qui a fait ça. J’ai compris le système et même quand je vous, je rencontre des jeunes entrepreneurs ou des gens un peu partout et souvent ils veulent rencontrer des gens à tout va dès le début de leur projet, alors que parfois ils ne sont pas assez mûrs, qui sont mûrs mais qui ont pas les accès. Donc moi et le conseil que je leur donne, c’est devenu important pour rencontrer des gens importants.

Steves

Hyper important. Est ce que tu dis que.

Moussa Camara

Une fois que vous êtes importants, n’importe quelle personne va venir vous rencontrer ? Ça parce que vous vous serez intéressant, parce que vous aurez quelque chose d’intéressant qui vont donner envie aux gens de faire parler de vous, d’être à côté de vous et d’être important.

Steves

C’est hyper important. Ce que tu sais, c’est la leçon numéro trois. Il y en a eu d’autres, mais ça, la notion numéro trois, c’est l’image publique. Moi j’appelle ça d’image publique. C’est quelle image vous allez refléter, qu’est ce que vous allez apporter, comment vous allez être perçu pour que les gens puissent voir ? En fait, on parle d’image publique, les gens disent oui, mais ça c’est futile. Mais en fait, c’est que Moussa au début quand j’ai commencé et personne ne connaissait, je peux vous assurer. Je ne connais Moussa ou ce qu’il est à la Maison Blanche qui la résume ou ça. Moi j’ai un réseau et lui j’ai jamais vu ça. Il a un réseau mais de malade, c’est à dire qu’il va partout. Moussa il va partout. Et c’est intéressant de savoir que Moussa au début il était toquer aux portes et il y allait pas. Mais finalement il a réussi à créer son image. Il a réussi à créer cette personnalité qui fait qu’aujourd’hui on lui ouvre toutes les portes en fait, de là où ils vont donc travailler votre image publique.

Steves

Et donc voilà comment t’as fait pour ouvrir ces portes en fait là ?

Moussa Camara

Après c’est quoi, ça a été les rencontres. Comment on fait ? Ben moi j’allais dans des évènements ok, ou je me faisais ou je j’écoutais beaucoup ce qui se passait. Je suis quelqu’un connu, j’ai une intelligence sociale qui est importante dans le sens où j’aime rencontrer des gens, j’aime discuter et j’aime aller dans des choses, dans des temps, regarder, m’intéresser à plein de choses. Même pas forcément en lien avec ce que je fais. Et en fait, j’arrive à reproduire des choses que j’ai vécues ou des émotions, des choses, etc. Et moi je savais avant même de vouloir créer des déterminer ce que je voulais, en faire ce que je voulais, à ce que je souhaitais, à ce que ressembler détermine. Et du coup, pour ça, il me fallait un réseau économique très important.

Steves

C’est pas ce que tu dis pour les entrepreneurs, pour nous qui nous écoutent, il y a des gens, tu vois, il y a des gens en consulting qui me disent oui, je vais faire des soirées machin, je dis mais ok, si bien aller à des soirées, t’as fait une carte de visite, tu as eu un truc et finalement tu dis tiens, quand tu dis que tu vas à des événements, comment tu fais pour par exemple Pierre Gattaz, comment tu as fait ?

Moussa Camara

Je suis invité, j’étais invité parce que t’as vu, c’est tout ça, c’est mon engagement à Cergy. On a fait en sorte que sénatrice de ma circo plus m’inviter au vu du Sénat en 2010 janvier 2014. Ah bon ? Ok, tu vois, c’est comme ça que je. Parce que je suis engagé à Cergy. Le fait que je suis engagé, elle est dans ma circo et finalement elle m’invite. Ok, elle m’invite là bas, je rencontre et je rencontre Pierre Gattaz qui était aussi invité avec plein de responsables politiques, économiques etc. Et dans ces moments là, tu vois, c’est des moments où les gens qui sont un peu plus subtils, c’est ce genre de moment où quand t’as un invité, tu peux parler avec du monde, etc. Et je le rencontre, je lui parle de mon projet de développer les déterminer que c’est un projet qui porte, qui a du sens. Mais par contre ce projet là, j’ai besoin d’avoir accès à un réseau économique pour avoir accès à ce réseau économique.

Moussa Camara

Je ne l’ai pas et je sais que si un gars comme ça, il s’embarque avec moi plus facilement, je vais avoir accès à des boites ou aux entreprises. Et généralement ça c’est un milieu qui marche par validation. Ok, tu vois, tu marches avec lui, les gens qui sont à son niveau, tu auras facilement accès. C’est un peu comme ça, tu vois. Et à l’époque, voilà, je lui parle de mon projet jockey. Je ne connais pas bien la thématique des quartiers, mais par contre je vois qu’il y a des entrepreneurs partout. Donc on se rencontre. J’ai rencontré des entrepreneurs, on crée cette rencontre, il y a le fil qui passe bien et je lance les déterminés derrière. En même temps, quand je lance la première promotion, il y a des opportunités de malades parce qu’on a accès à des chefs d’entreprises. Ils sont chacun dans des domaines, ça soit dans la fous, dans la création, dans la vidéo, dans les télécoms et ils ont accès à des gens dans leur secteur quoi. Et ça crée des opportunités. Oui, et ensuite ça, il y a sept d’entre eux dans les quinze qui créent une boite, ok, mais je me dis, il y a une dynamique de fou en fait. Juste le fait de les avoir accompagnés, de les avoir formés, de leur avoir permis d’ouvrir un réseau et des opportunités. Ça, ça a permis à des gens de créer des boites.

Steves

C’est en quelle année ?

Moussa Camara

Ça c’est de 2014 à 2015.

Steves

Et du coup tu crées une nouvelle association.

Moussa Camara

C’est la création des déterminés et le nom des déterminés arrive avec cette première promotion. En fait, que tu sois diplômé, pas diplômé, que ton entreprise que t’as jamais entreprise et que tu sors du monde du salariat ou pas, je te retrouve dans un truc qui va te booster à la fin et qui va te faire en sorte que tu sors avec un livrable ou tu es en capacité de soit démarrer ta boite, soit d’aller voir des investisseurs, soit d’aller démarcher des clients ou d’aller voir des gens avec quelque chose de très concret. Donc on a créé un peu une école d’excellence autour de l’entrepreneuriat. Donc pareil, je n’ai pas du secteur de la formation. Moi j’avais une expérience entrepreneuriale mais qui était jeune, qui était jeune. Donc il fallait repenser comment créer un modèle autour de l’accompagnement et des opportunités. J’avais les entreprises à mes côtés, j’avais les entrepreneurs de l’autre. Il fallait juste faire. Et pour mettre en relation, il fallait préparer au mieux les entrepreneurs. Que quand on met en relation ces entreprises ou cet écosystème économique, qu’ils soient prêts et qu’ils voient comme des entrepreneurs.

Steves

Et c’est sur ce que tu dis juste. Vous voyez vous, est ce que vous avez remarqué le changement de posture de Moussa ? On sent qu’il est passionné, qu’il est habité par ce qu’il fait et c’est pas important que tu dises ça parce qu’on voit que c’est vraiment un projet que tu portes. Je peux te poser moins de questions, je mets totalement ce que tu veux dire. Pourquoi tu dis je vais créer l’association et pas plutôt je vais créer une entreprise. Tu vois ce que je veux dire ? Pourquoi tu dis c’est pas nécessaire une S.A.S ou autre ? Pourquoi une association à ce moment là ? Même si c’est du business, tu sais que tu vas faire du business et tu sais que tu vas faire du social. Mais pourquoi une association ? Parce qu’en fait, avant de te poser cette question là.

Mais donc bref, moi j’ai un groupe, donc j’ai un club privé tu vois, en fait c’est des gens, c’est mes fans fan fan. C’est les gens qui quand je dis c’est mais ça c’est même pas mes fans. C’est c’est une communauté où quand je vais poser des questions, quand toutes les actions que je fais moi je leur parle en un mot et eux ils me disent ok, c’est bien oui, on reçoit, lui, on reçoit pas. Bref, en fait c’est un groupe où on est ensemble en fait. Donc du coup, j’ai dit à Moussa aujourd’hui quelles questions vous voulez avoir sur Moussa en fait. La première question et la plupart tu leur donnes libre libre cours à leurs question ils m’ont dit mais pourquoi il a fait une association plutôt qu’une entreprise ?

Moussa Camara

C’est une très très bonne question et tout et cetera. Et souvent on me pose beaucoup cette question parce que c’est vrai que déjà je pense que ça n’aurait pas eu le même succès.

Je pense que je suis sûrement parce que ce n’était pas l’intention du début. Moi quand je crée les minis, c’est vraiment dans un esprit d’entraide, c’est à dire dans le sens où je vois beaucoup ici même de la frustration parce que je vois beaucoup de gens autour de moi qui ont un potentiel, qui créent des boites, qui ont une super idée mais qui ne sont pas structurées. Donc pour moi c’est limite à la fin ils ferment leur boite ou quoi ? Ils y vont pas, c’est une injustice. Et je me dis en vrai, si on les avait accompagnés, s’ils avaient eu des opportunités, ça serait leur impact, ils auraient été encore plus loin. Ils auront peut être créé 200, 500, voire 1000 emplois et ça aurait été une boite qui réunit, qui aurait créé une activité. Parce qu’en fait, moi tu vois, la réussite, je la vois collective. Bien sûr, en réalité, t’as vu, si tu réussis, si tu viens d’un village, j’étais le seul à réussir et tout le monde crève la dalle.

C’est pas le cas. Je te prends un exemple. Est ce que ta réussite elle est complète parce que tout le monde dépend de toi, donc toi tu décides et le jour où tu es plus là, les gens ils meurent. Et pour moi, une réussite, c’est une réussite qui est collectif, qui est complète. Une vraie réussite complète, c’est quand elle est collective. Et j’étais plus dans cet état d’esprit parce que moi j’étais en train de réussir avec ma boite à côté, avec l’asso, mais à côté de moi, avec les gens avec qui ça me tirait toujours vers les problèmes parce que certains, ils n’avaient pas forcément de boulot, certains étaient un peu en galère, tu avais des familles qui vivaient en précarité, t’avais certains qui s’en sortaient. Et quand tu grandis avec des gens motivés, il y a la passion et le partage. Ça a toujours été. Quand il y avait rien, tout le monde partageait. Et quand il commençait à avoir chacun pour soi, chacun pour soi. Non, moi j’étais plus dans un état d’esprit collectif.

En réalité, s’il y en a un qui réussit, il faut qu’il aide les autres à réussir et tirer de tout le quartier ou toute sa communauté vers le haut. Et c’est pour cela que quand se créent des déterminismes, c’est dans un esprit de solidarité sociale, les économies durement. Mais grâce à l’économie, on va avoir un impact beaucoup plus global. C’était plus cet esprit là et c’est pour ça que la formule que j’ai trouvée, c’était la formule associative.

Steves

Et la plupart, je pense que la plupart des entreprises qui réussissent, c’est le pourquoi tu le fais, toi. Moi, je donne toujours l’exemple de Apple Apple, c’est pourquoi ils font ça, c’est que tu appartiens à une collectivité est appartient à un cercle social ou à des entreprises qui vont qui vont dire qu’on fait ça pour sauver la planète. C’est le pourquoi t’es en train de faire cette activité ? Pourquoi c’est pas important ? Nous ça en fait si, tu sais, je te le demande en fait de temps en temps. Plus grand échec pour toi en fait aujourd’hui. Et est ce que je peux avoir le cocktail s’il vous plaît ? Des excuses s’il vous plait ? Quel était le plus le plus gros ton, plus gros échec.

Moussa Camara

Le plus gros échec ? C’est difficile de répondre à ta question. Ça veut dire le plus gros échec, on va dire entre guillemets. C’est compliqué de répondre à ta question parce que moi je suis encore dans l’action, mais ça a peut être été des erreurs de recrutement qui m’ont fait perdre énormément d’énergie. Moi je suis profondément humain quand je suis avec les gens et savez que je fais confiance. Et souvent, parfois, cette confiance comme on dit, la proximité parfois à la porte, le mépris, c’est à dire les gens. Quand tu es trop proche, ils oublient en fait que finalement tu vois, tu donnes du respect parce que tu es dans le milieu et tout ça. Et de fois, être trop proche, ce n’est pas très bon parce que ça permet de faire tomber les barrières et de froid sur certains trucs. Tu vois, tu peux éviter un. Un certain nombre de conflits, on va dire entre guillemets, mais de ton énergie positive dans des choses utiles. C’est pour ça que. Et en fait, en faisant un projet déterminé, avant j’étais quelqu’un beaucoup plus ouvert, social, humain et tout ça.

J’étais beaucoup plus ouvert également, vraiment beaucoup. Et je me suis fermé, renfermé un peu tu vois, des fois même ça joue sur ma personnalité et tout. De peur que les gens dépassent la limite. Tandis que moi je suis quelqu’un tellement je suis dans la conscience. Je te laisse ça oui, mais tu vois les limites de toi, tes propres limites pour éviter qu’on en arrive là et que je puisse me fermer après. Tu vois, c’est ça, c’est un peu le truc que je regrette parce que je suis quand même dans l’associatif, je suis quand même dans un truc qui est humain, et cetera.

Steves

Ou sinon le moment où tu t’es dit je sais pas si tu peux pas. Tu te dis voilà, là c’est chaud, j’ai envie d’abandonner.

Moussa Camara

Non je me dit jamais que je vais abandonner. Tu vois là aujourd’hui ? Plus parce que le projet fonctionne. Ça n’a plus la même saveur qu’au début, mais j’ai toujours la même passion ou la même envie. Ou je me dis peut être que j’arrive au bout d’un truc ou j’ai envie de faire quelque chose d’autre.

Steves

J’ai trois questions qui sont hyper importante pour moi parce que je te pose la la la. La question c’est comment on va à la Maison blanche ?

Moussa Camara

Comment va la maison là ? C’était un plaisir d’y retourner parce que y aller il y a quelques années, il y a dix ans après c’est une expérience. Mais là je vis dans un autre format, c’est à dire j’y vais avec des entrepreneurs qu’on a accompagnés, avec le projet dans lequel je porte et avec des réseaux que j’ai créé il y a près de dix ans. Tu vois ce que je veux dire ? Et c’est une opportunité pour moi. C’était hyper intéressant. J’y retourne à nouveau parce que ça fait quelque chose de nous. On a grandi avec des films américains. Les Etats-Unis, quand tu arrives là bas, c’est comme un film.

Par les films qu’on a regardé, les séries, les émissions, les reportages, etc. Et voir la Maison Blanche en vrai à Paris. Et elle a l’air grande mais avalée tout petit. Elle est plus petite qu’en vrai. C’est impressionnant parce que t’es dans la première puissance mondiale américaine. Et moi j’arrive avec des entrepreneurs qui pour eux, pour certains, c’était la première fois, ils venaient à Washington, ils venaient aux Etats-Unis et d’arriver à la Maison Blanche rencontrer des conseillers de Biden. C’était c’était impressionnant. Et nous, on avait une personne qu’on avait rencontrée à l’époque et maintenant elle a aidé certaines missions. Elle a travaillé à la Maison Blanche. On donne un réseau qui est très fort et avec un homme qui nous a permis de pouvoir avoir accès en fait, au lieu de rencontrer en plus, on a fait 3 h d’entretien pour nous parler un peu de l’écosystème économique américain, voir les opportunités, rencontrer des entreprises qui ont des enjeux en Europe et notamment en France. Pour les entrepreneurs, c’était c’était trop bien. Donc il y a une suite qui compte.

Steves

C’est ton carnet d’adresses qui t’a permis ?

Moussa Camara

Exactement, c’est le carnet d’adresses, ce sont les réseaux, c’est la route au bon moment en plus. Une chance sur 1000 pour qu’on rencontre, qu’on aperçoit le président. Un petit moment, il est là bas, il sort.

Tout est aligné. Donc c’était super. Un moment assez assez sympa quoi. Et moi j’étais content de pouvoir. Il n’y a pas de limites, tout est possible. Donc c’est que si tu crois en toi comme ton livre, tu peux de jouer tous les obstacles.

Steves

C’est très beau, c’est très fort. Nous ça aussi je le cite avec une. J’aime bien parler de symboles, tu vois, parce que moi j’ai tout ca quand j’accompagne des personnes, je suis partie sur. Moi j’ai ma méthode, c’est la méthode puisqu’on qu’on travaille sur l’image publique. C’est le storytelling, c’est le tableau de vision, c’est l’entrevue, l’entrevue, ça part par le réseau dont tu parlais, tu parlais de Le carnet d’adresses avec un réseau, donc ça tu l’as bien développé. Et en fait, c’est ce que j’ai noté chez la plupart des entrepreneurs à succès, tu vois, ça va être ensuite les valeurs, ça va être la façon de s’exprimer, donc le message que tu portes et tout ça, pour moi, ça forme un symbole, en tout cas pour moi, c’est comme ça que je le vois. Aujourd’hui, quel est le symbole que représente les déterminés ou quel est le symbole que t’aimerais que t’aimerais véhiculer ?

Moussa Camara

Moi le symbole. Si tu me parles du symbole, tout de suite, je fais référence au déterminé. C’est la clé.

La clé de la portes. Et c’est même ça qu’on a prit comme logo chez les Déterminés. Notre ancien logo, c’était une clé. Pourquoi une clé ? Parce que les portes, parfois, elles peuvent être fermées et déterminées. C’est la clé pour ouvrir certaines portes.

Steves

Et c’est intéressant que tu dises ça parce que c’est ma devise. Et regarde, il y a cette phrase pour ouvrir des portes qu’on ne s’appelle pas Passepartout, il faut un carnet d’adresse. Et en plus c’est un peu le symbole qu’on va retenir ici concernant Moussa. C’est la clé, c’est la clé. Je vous invite vraiment à vous inscrire. Après, c’est chaud, tout le monde n’a pas, tout le monde ne peut pas y accéder. Mais en tout cas, si vous êtes déterminé, si vous avez un projet, si vous avez envie d’y aller autre, qu’il faut venir et que ça vous, que ça vous parle, allez voir sur le site et déterminé tout ça. Merci beaucoup de cette question avant de partir. Et ça c’est pour toi.

Dernière question avant de partir, qui est ce que tu recommanderais pour la prochaine fois ?

Moussa Camara

Qui je recommanderai pour la prochaine fois. Dans mon réseau, il y a énormément de personnes à recommander. Je pourrais te parler d’entrepreneurs qui ont fait des déterminés, ok, qui sont en train de bien bien évoluer dans leur projet et tout, et cetera. Notamment je pense à Yasmine. C’est une femme assez dynamique. En deux ans, elle a lancé une boite dans la livraison du dernier kilomètre et qui est aujourd’hui très bien développée avec 140 salariés, très structurée, très intelligente et assez mener son business.

Tu vois, je pourrais te parler aussi de Galo Diallo qui a créé une boite de marketing d’influence, est un exemple d’entrepreneur qui est aussi dans le partage et qui gère l’une des plus grosses agences de créateurs de contenus en France. Et c’est quelqu’un qui est parti de rien, qu’avec quelques études dans la com et tout et cetera, et qui s’est segmenté un peu dans dans son secteur, dans son segment et qui a une belle éthique parce que tu vois et refuse tout ce qui est marketing dropshipping. Donc il a réussi à garder ses valeurs malgré sa réussite. Donc c’est deux entrepreneurs que je t’encourage à inviter qui peuvent aussi vraiment inspirer pas mal de personnes.

Steves

Ça marche ! Merci beaucoup.

Moussa Camara

Mais du coup merci à toi et bravo pour ce que tu fais. On s’était rencontré il y a deux ans et on partageait un certain nombre de valeurs communes et voilà. Moi j’encourage tout ce que tu fais.

Steves

Merci beaucoup. Pareil. Merci en tout cas. Et non mais ça fait plaisir en fait pour les gens qui nous écoutent.

Si tu me découvres avec cet article de blog, je suis Steves Hounkponou, storyteller et expert en notoriété. Tous les vendredis, je partage une newsletter avec mes meilleures découvertes marketing, storytelling, image de marque et réseau pour développer de la visibilité. Tu les a loupés ?

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